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Exhibition

Mutations Urbaines à la galerie Superposition

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En résonance avec la troisième édition de l’Urban Art Jungle Festival, la galerie Superposition présente Mutations Urbaines, une exposition collective qui vous invite à découvrir la transformation de la rue Longue. Mutations Urbaines sonne comme l’envie de faire bouger les créations d’une tribu d’artistes aux techniques différentes. L’objectif est de mêler des univers artistiques divers en mettant en valeur le territoire dans une logique d’échange et de proximité.

Au cours de ce vernissage, Superposition propose à 13 artistes une carte blanche sur le thème des mutations urbaines. L’exposition présente deux temps forts : Le vernissage, le 13 septembre 2017 à partir de 18h, ainsi que les live painting réalisés à même les murs de la rue Longue.

C’est en mettant l’art en action qu’émerge un lien insécable entre la ruelle et les cloisons de la galerie.
→ Rendez-vous le 13 septembre dès 18h avec une ribambelle d’artistes plasticiens, peintres, graffeurs et autres :

⚬ Alex Beretta-O’Reilly Murals
www.alex-muralpainter.com
instagram.com/beretta.alex.art/

Né en France, Alexandre Beretta est un muraliste Franco-Irlandais basé sur Lyon. Après avoir effectué un an d’études de communication visuelle à Paris, il a intégré une école d’art bien connue à Lyon appelée « École Émile Cohl » pendant un an. Il a ensuite intégré la seule école supérieure de peinture murale d’Europe, nommée « ECohlCité ». Pendant ces trois ans d’études, il avait une grande variété de cours : anatomie, dessin, esquisse, peinture murale, peinture, architecture, perspective, sculpture, œuvres digitales ainsi qu’une multitude d’autres et, a récemment été diplômé avec félicitations du jury de son école supérieure internationale de peinture murale. Grâce à son éducation il est maintenant un artiste à part entière plein de ressources et d’idées.

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⚬ Loodz
instagram.com/loodz78/

Loodz est né le 8 septembre 1978 à Ambilly, en Haute Savoie. C’est aux frontières de la Suisse qu’il grandira et découvrira le Graffiti, discipline qu’ il pratiquera à partir de 1997 sous diverses formes et qui l’amènera au fil des années à entamer une démarche d’atelier pour pousser plus loin sa quête. A partir de 2010, il commence à montrer ses travaux et participe à ses premières expositions. Jusque-là, Loodz peint uniquement avec des sprays, dans un style hyper réaliste. En 2012, Loodz à l‘occasion de voyager au Pérou où il passera une année entre jungle, montagne et désert. Fort impressionné par l’art des civilisations disparues, l’iconographie andine, le travail sur textile propre à la vallée sacrée ou encore le travail pictural des femmes Chipibo, Loodz revient avec de nouvelles envies. De là naît un travail plus abstrait ou la bombe aérosol ne suffit plus.
Loodz souhaite peindre à l’acrylique et c’est l’artiste Pro176 qui lui en donnera les moyens en lui apprenant les rudiments nécessaires. Loodz choisi des approches différentes selon les mediums qu’il exploite, et n’évolue qu’au grès de ses envies et de son intuitions . La peinture n’est pour lui, qu’un gout prononcé pour une liberté qu’il choisi d’investir à plein temps dans son travail, en cherchant à tendre vers le maximum de qualité possible dans ses réalisation. Aujourd’hui Loodz collabore avec l’atelier d’encadrement ‘Olfraim’, véritable artisan, qui lui permet de valoriser son travail.

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⚬ POTER
instagram.com/poter1

Depuis des études d’art à Lyon, POTER forge sa technique et sa personnalité artistique qui mèneront ses créations à ce style reconnaissable. Des masses et des mouvements, de la géométrie, beaucoup, mais aussi une certaine perte de contrôle, et une exagération. Entre graphisme des années 90 revisité et flat design contemporain, un lettrage lourd mais en apesanteur se dessine sur le mur. Et le mot devient presque un paysage surréaliste : des vallons, des vallées, des collines et des rivières. Une toute nouvelle nature s’est créée. La bombe à la main, et surement la tête dans les étoiles, POTER n’est sans doute pas un vrai sorcier, mais fait des merveilles avec seulement un peu de peinture. Lyonnais d’adoption, il n’a pas eu de mal à s’adapter au paysage artistique urbain. Et dans la rue comme sur le web, il tient une place totalement légitime.

⚬ WENC
www.wenc.space
instagram.com/cwendehenne/

Wenc, étudiant en architecture est un street artiste qui vit et travaille à Lyon. Son domaine d’action : les murs sur lesquels il raconte des histoires de corps en noir et blanc. Il est en constante communion avec l’urbain. Ses idées de dessin émergent des interactions qui existent entre la ville et les habitants. S’il trouve son inspiration sur les murs, c’est aussi dans la peinture et la photographie qu’il puise son message poétique. Man Ray, Duchamp mais aussi Matisse hantent le champ esthétique de l’artiste. Influencé par le cubisme et le surréalisme, le street artiste donne un sens métaphorique à ses œuvres guidées par le trait. Chaque bulle de Wenc raconte une histoire, que chacun peut interpréter à sa guise.

⚬ Chufy
www.chufy-art.fr
instagram.com/chufy_chufy/

L’art de Chufy est un savant mélange entre figuration et abstraction, la recherche d’un certain équilibre visuel. Trames obsédantes de ses compositions, les lignes anguleuses et le motif damier. « C’est pour moi la parfaite représentation de cet équilibre, il est le contraste égal entre les noirs et les blancs. Je cherche à mettre en volume le support grâce à la perspective, en jouant sur les différentes dimensions »… L’artiste de 22 ans, genevois d’origine, s’est expatrié à Lyon pour suivre des études de design graphique. Très vite, il se prend d’affection pour cette ville où règne une énorme effervescence artistique. Pourtant originaire de la « campagne profonde » comme il le dit si bien, Chufy développe une fascination pour la géométrie de l’architecture industrielle. Sa démarche ? Donner une vocation esthétique aux objets conçus pour répondre à des critères techniques, et non à des critères de beauté. Revendiquant l’influence du constructivisme, du futurisme, de l’Art Optique de Victor Vasarely en passant par le cubisme de Braque, Chufy est inspiré par des noms actuels comme Nelio ou Felipe Pantone.

⚬ Tarek
www.tarek-bd.fr
instagram.com/tarekby/

L’histoire de Tarek vers 1985 avec Londres en toile de fond. Ce jeune hibou parisien virevolte à toute allure entre les murs de la ville quand il remarque soudainement qu’ils sont souvent bombardés d’écritures étranges. Devant ses yeux agars, se dessinent alors des courbes colorées et des formes excentriques qui s’imprègnent dans sa mémoire. De retour à Paris, les écritures le poursuivent à travers les quartiers de la capitale. « Qu’est-ce que ça peut bien être ? » s’interroge le hibou, juché sur les rames du métro. Les mystérieuses écritures vandalisent les moindres parois de son imaginaire jusqu’à ce qu’il devienne complètement fou (d’elles). A la recherche des hiéroglyphes modernes, il déniche de véritables trésors urbains tantôt collés sur des façades grisâtres tantôt bombés sur le métal froid des trains fantômes. Après quelques années à pourchasser chaque trace de peinture, son livre PARiS TONKAR Magazine naît comme un musée de papier des arts urbains et s’arrache dans toutes la France. Le jeune hibou couronné d’une belle victoire devient alors un Grand-duc du street-art !
A la fois scénariste de bande-dessinée, artiste-peintre, rédacteur en chef du magazine Paris Tonkar, Tarek griffe de son empreinte la complexité de ses identités sur le paysage urbain tout entier. A la fois « populaire et sans concession, brute mais construite », sa peinture ondule de jovialité et de sincérité tout en soufflant des rafales d’Histoire et de symbolisme dans les yeux des spectateurs.


⚬ JAKÈ Artwork
www.jakeartwork.com
instagram.com/jakeartwork/

Depuis qu’il a 12 ans, Jakè raconte des histoires, à lui, à nous, déclarations d’amour à sa femme, ses enfants qui partagent un imaginaire nourri de super Mario, Play Mobil, dopé au Haribo. Des Arts Appliqués de Paris il sort en 1990 et se rapproche du Street Art par sa technique et sa démarche colorée. Devenu directeur artistique, il cultive son insatiable curiosité et affine son style. Depuis 2003, l’artiste tisse le fil de sa relation au monde dans des œuvres foisonnantes, riches, émouvantes pour qui sait regarder avec son cœur, et passer de l’autre côté du miroir à la suite de ce faux ingénu. Son bull terrier blanc vous emporte vers des aventures toujours plus étonnantes, jalonnées de jeux de langage, de devinettes et de contes fantastiques. Partons à sa suite, il se pose indifféremment sur des toiles, des containers, des murs, chez des particuliers ou dans des entreprises, il s’expose partout dans le monde, mais toujours avec un esprit unique, l’expression joyeuse d’un art pictural plein de vie. Et de joie!

⚬ Parvati
www.parvati-artwork.com
instagram.com/parvati.artwork/

Parvati naît en 1986 en Guyane Française, d’un père indien et d’une mère française, et grandit au cœur d’une communauté hippie cultivant des citrons verts dans la forêt Amazonienne. Elle se découvre rapidement une passion pour le dessin et prend ses premiers cours à son arrivée en métropole à l’âge de 6 ans. Après un bac littéraire spécialité arts plastiques, Parvati voyage, reprend des études puis décide finalement en 2014 de ne se consacrer qu’à la peinture. Elle intègre le collectif Atelier Larue un groupe de street artistes et réalise ses premiers collages en 2015. Son travail explore la relation entre le beau et l’étrange. Utilisant les alcôves nées des fenêtres condamnées comme cadre, Parvati crée un univers onirique sombre et poétique, dans lequel évoluent des portraits ornées de plumes, d’insectes, de tuyaux ou de branches. On retrouve également dans ses fonds des motifs au pochoir inspirés de l’art traditionnel du sud de l’Inde, où elle a d’ailleurs aussi laissé quelques collages.

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⚬ Nikodem Nkdm
instagram.com/nkdm/
www.nkdm.com

NiKoDeM vit à Grenoble et travaille partout. NKDM questionne l’image par son graphisme décalé. Afin d’en définir l’impact, il expérimente toutes sortes de langage qu’il traduit de façon ludique et inventive. Sa réputation d’artiste inclassable lui vient de la multitude des supports et des techniques employés : à la fois graphiste, illustrateur, graffeur, street’artiste, sérigraphiste, NKDM multiplie les interventions, de la rue aux murs des galeries. Il s’est d’abord fait connaitre par son univers incongru composé d’étranges figures, de protubérances tantôt mécaniques tantôt organiques, d’assemblées fantomatiques de personnages désincarnés, ou encore d’hommes robots qui se fourvoient dans leurs machines. Entre candeur et satyre, légèreté et tension, NKDM ne tranche pas et laisse cette ambigüité planer dans ses œuvres.

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⚬ Monsieur ZERO
www.monsieurzero.blogspot.com/

MONSIEUR ZERO est un graffeur originaire de Valence. Depuis 10 ans, il peint dans plusieurs pays (France, Irlande, Italie, Allemagne, Angleterre, Monténégro, Maroc, Espagne, Roumanie, Hongrie, Slovénie, Bulgarie, Moldavie, Estonie et Lituanie) et sur différents supports (murs, toiles et objets). Son travail est un mélange de graffiti, d’illustration et de typographie.

Zero

⚬ Mani
mani.padock.net
instagram.com/mani_artwork/

Né en 1985, Mani est un artiste français qui vit et travaille à Lyon. Il réalise ses œuvres au stylo bille noir sur bois apprêté blanc. Son travail est exclusivement constitué d’œuvres minutieuses et précises pleines de contrastes : le noir et le blanc, les vides et les pleins, le minuscule et le grandiose, l’illustration et l’abstraction… Autant d’antagonismes en perpétuelle recherche d’équilibration. Car pour Mani, dessiner est un équilibre délicat d’absence et d’attention, de conscience et d’inconscient, de maîtrise et de lâcher prise. Ces extrêmes se manifestent jusque dans la technique, où il s’agit d’utiliser l’outil le plus anodin, un stylo bille Bic, pour représenter l’idée même de la complexité, dans une vision hyper-réaliste d’un imaginaire. Un seul outil pour restituer une multitude de consistances, organiques, mécaniques voire minérales. En autodidacte, Mani transforme cet objet simpliste en plastique, symbole de l’industrialisation de masse, en un outil intime. Ainsi chaque nouveau tableau est comme un défi au vide qu’il s’agit de dompter par un premier trait, une forme, une ombre… Une erreur pour sûr, qu’il s’agira de rattraper avec un autre trait, une autre forme. Les erreurs deviennent alors moteur créatif, et s’étendent comme des fractales.

⚬ Mr.Sphinx
instagram.com/mistersphinx/

Comme le font souvent les papillons, Mr.Sphinx adore virevolter entre le pistil des fleurs pour pouvoir s’y réfugier. Alors qu’il était encore qu’une jeune chenille, il capturait souvent les feuilles et les insectes dans son crayon attaché au poignet pour les griffonner dans son herbier. Inspiré par les insectes et les végétaux, Il apprit à manier la bombe et le pinceau et choisit d’en faire son art. Petit à petit des formes gluantes envahissent ses illustrations entremêlées d’un fourmillement de lianes colorées. Il s’inspire à la fois de graffeurs comme Réso ou Révok ou d’illustrateurs comme Aaron Horkey Claque. On y voit la minutie des toiles d’araignées et des lettrages gluants qui poussent sur les murs comme du lierre. Les contrastes entre les textures sombres et les couleurs vives révèlent Mr. Sphinx comme un papillon lumineux en mouvement qui cache peut-être en lui, une petite statue seule dans le désert ? « Je suis discret, un peu comme une statue parfois ». En éternel insatisfait, il reprend, corrige et recréer plusieurs fois ces œuvres jusqu’à ce qu’elles représentent sa vérité. Ses mains aiment dissimuler des mystères cachés : des crânes, des fleurs, des petits morceaux de lui-même qui veulent se dévoiler à nos yeux. « Je ne veux plus me cacher derrière des illustrations qui ne me reflètent pas ». A la fois statue mystique et rare insecte de la nuit, Mr.Sphinx lève le voile sur un univers à la fois doux et sinueux…

⚬ KOEY
instagram.com/kid.84/

Koey est originaire d’Annecy en Haute-Savoie mais vit et travaille maintenant à Lyon depuis 7 ans. Ancien graphiste il découvre le graff à l’âge de 14 ans et se spécialise rapidement le « Wild style » et la lettre. Son inspiration est majoritairement tirée de la culture urbaine (Hip-Hop) ainsi que le travail d’artistes actuels. Koey aime travailler avec des couleurs pour attirer l’attention : « Il faut que ce soit flashy ! ». En plus de cela, ce qui lui plaît, c’est de prendre des typographies de base et de les transformer en graff. Il nous précise d’ailleurs qu’il utilise parfois trois à quatre typos différentes pour chacune de ses lettres. Au travers de ses œuvres Koey crée des mondes un peu futuristes et passe par tous les styles pour faire varier son travail, restant constamment à recherche de nouvelles façons de l’approfondir. Son travail est pour lui une réelle passion ou les murs sont de véritables terrains de jeux.

→ Site internet : www.superposition.fr

Un collectif qui métamorphose l’espace urbain en véritable scène artistique, incubateur, la galerie Superposition située 11 rue Longue, 69001 Lyon, met un point d’honneur à promouvoir les artistes émergents, revaloriser l’espace urbain afin de fédérer la population locale et lui permettre de se réapproprier son environnement. L’objectif principal étant de rendre l’art accessible à tous, partout et tout le temps.

À propos de Vincent Pompetti

Diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts Saint-Luc de Liège, il réalise seul sa première bande dessinée qui a pour thème la science-fiction dans un monde imaginé par lui : Planète Divine, paraît en deux tomes chez Glénat en 2002 et en 2003. Avec dans la collection Trilogie et Œil brun, œil bleu, il débute sa collaboration avec le scénariste Tarek aux éditions Emmanuel Proust. Sa palette s’affine, son style devient plus réaliste et ses cadrages deviennent dynamiques. Depuis 2008, il dessine la série dont le dernier tome du second cycle est prévu pour la fin 2010. Depuis son installation en Bretagne en 2007, il se consacre à la peinture à l’huile sur toile. Ainsi, plusieurs de ses œuvres ont déjà été exposée à Saint-Malo (Quai des bulles en 2008), à Liège, Paris et Brest en 2009. Il obtient le prix de la ville de Creil en 2009 pour la série Sir Arthur Benton.

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