::
vous lisez...
Exhibition

Biennale de Belleville

See on Scoop.itExpositions • Exhibitions

La 2ème édition de la Biennale de Belleville aura lieu du 15 septembre au 20 octobre prochains, investissant le Pavillon Carré de Baudouin, le CENTQUATRE, des lieux associatifs, des ateliers d’artistes, ainsi que l’espace public. Pendant un peu plus d’un mois, ce quartier multiculturel devient un terrain d’expérimentations artistiques ouvert sur la scène nationale et internationale à travers des expositions, des interventions d’artistes et des projets inédits.

Télécharger le Journal de la Biennale de Belleville / Download the guide to the Belleville Biennial

La mixité des populations alliée à la diversité du paysage urbain de ce « quartier monde » demeure une source privilégiée d’inspiration pour les commissaires de la manifestation ; territoire d’exploration permanente, Belleville, avec ses rues sinueuses et ses pentes escarpées, se prête à merveille à la flânerie : cette année encore, l’organisation de la biennale aura à cœur de multiplier les points de vue sur des localisations insoupçonnables, de faire découvrir une topographie méconnue et de s’immiscer dans les grandes machines culturelles comme le CENTQUATRE ou la maison des métallos.

DES EXPOSITIONS

Sur une proposition de Patrice Joly et Aude Launay, le Pavillon Carré de Baudouin accueille une exposition sur la thématique des Révolutions (politique, artistique, urbaine, architecturale, …), rassemblant des œuvres d’Abraham Cruzvillegas, Sam Durant, Claire Fontaine, Julien Nédélec, Blaise Parmentier, Alexandre Périgot, Hugo Pernet, Rirkrit Tiravanija…

Une série d’expositions autour de ce thème sont également présentées au 13, nouvel espace fédérant des associations de curateurs dans l’ancienne vitrine de la rue Moret, et à Shanaynay, nouveau lieu de la jeune création situé rue des Amandiers.

DES INTERVENTIONS DANS L’ESPACE PUBLIC

Street Painting 2

Une proposition d’Aude Launay à découvrir le 22 septembre.

Poursuivant l’expérimentation initiée lors de la première édition de la biennale avec Street Painting, Street Painting 2 propose de confronter la réflexion sur le médium pictural, souvent confinée à l’atelier et limitée à la surface de la toile, au monde « extérieur ». L’espace urbain devient espace d’exposition avec les passants et habitants du quartier pour public. Le temps d’une journée, une dizaine d’artistes français et internationaux investissent les rues de Belleville afin de rejouer les révolutions qui ont jalonné l’histoire de cet art. Avec Erwan Ballan, Davide Balula, Martin Barré, Jonathan Binet, Nikolas Gambaroff, Wojciech Gilewicz, Tobias Madison, Aldric Mathieu, Guillaume Pellay et Elodie Seguin.

La nuit des tableaux vivants

Une proposition de Christian Bernard, directeur du Mamco (Musée d’art moderne et contemporain de Genève), et de Jean-Max Colard.

Nuit du 22 septembre.

Une dizaine de tableaux vivants investissent, sous différentes formes (performances, vidéos, photographies), les rues de Belleville. Dans ses vidéos, l’artiste Pauline Curnier Jardin déterre par exemple des personnages tels Bernadette Soubirou ou Jeanne d’Arc afin de leur offrir une autre vie. Cette proposition constitue le second épisode de leur projet présenté au Printemps de Septembre à Toulouse en 2011.

Nicolas Milhé, sans titre

Une proposition d’Anne Langlois et Patrice Goasduff / 40mcube, Rennes.

Une sculpture readymade de l’artiste Nicolas Milhé, élément préfabriqué servant notamment à édifier rapidement et sans fondation des murs de séparation entre deux territoires, est présentée à proximité du métro Belleville. Cette œuvre, produite à Rennes en 2005 et acquise par le CNAP (Centre national des arts plastiques), est recontextualisée à la jonction des quartiers chinois, arabes, juifs et pakistanais de Belleville.

Vincent Lamouroux aux Buttes-Chaumont

Vincent Lamouroux transforme le paysage du parc des Buttes-Chaumont en recouvrant d’une substance blanche l’un de ses bosquets prenant alors un aspect fantomatique nous invitant à la rêverie. Ainsi métamorphosés, les arbres choisis apparaissent comme couverts de neige, dès la fin de l’été. Mêlant chaux éteinte, farine de seigle et sucre, la couche blanche s’estompe peu à peu avec le vent et la pluie pour disparaître en environ deux mois.

Les châteaux d’eau du métro Télégraphe investis par Morgane Tschiember

L’artiste bellevilloise Morgane Tschiember investit les deux réservoirs de Télégraphe, « s’attaquant » à un site monumental de l’est parisien afin d’en faire l’un des « phares » de la biennale.

La « redécouverte » de la statue de Jules Pendariès devant la Maison des Métallos

Penser le travail et travailler la pensée

Une proposition de Caroline Hancock.

Du 14 au 17 septembre

Charlotte Moth, jeune artiste anglaise vivant dans l’est parisien et concernée par les notions de patrimoine architectural s’est vue confiée par Caroline Hancock, jeune curatrice anglaise vivant à Belleville, une réflexion autour de la statue de Jules Pendariès, Le répit du travailleur, qui, selon la rumeur, aurait inspiré le célèbre Penseur de Rodin.

DES PROJETS INÉDITS

Création d’une artothèque au CENTQUATRE

Ouverture le 26 septembre.

La Biennale de Belleville élargit cette année son périmètre. En effet, une artothèque s’implante au cœur du CENTQUATRE. Un dispositif de prêt est déployé sur son esplanade. Cette initiative, menée par Gilles Baume (Antenne du Frac Ile-de-France/Le Plateau), consiste à repenser la transmission des œuvres dans un quartier ne possédant pas de telles habitudes ainsi qu’à revaloriser cette pratique dans Paris intra-muros. Le designer Stéphane Barbier-Bouvet a conçu un display attractif et une mise en situation des œuvres. Le fonds de cette artothèque a été constitué avec l’aide des galeries de Belleville dans la perspective possible d’un achat des œuvres prêtées (œuvres ayant une valeur marchande inférieure à 1000 euros).

Occupy Belleville – occupation des ateliers d’artistes

Sur une proposition de Claire Moulène, des ateliers d’artistes tels ceux d’Olivier Dollinger, Benoît Maire, Philippe Quesnes, Bernhard Rüdiger ou Virginie Yassef viennent s’inscrire comme des étapes incontournables dans le parcours de la biennale, devenant le cadre d’interventions spécifiques. L’artiste l’investit alors en solo ou, devenu curateur, y accueille des œuvres d’artistes invités. Ces ateliers, ouverts au public à des dates précises pendant la biennale, sont également devenus le terrain d’expérimentations de commissaires extérieurs. Cette initiative permet également de découvrir, le 15 septembre, une installation inédite de l’artiste Mathias Kiss dans le studio du groupe AIR.

ET TOUJOURS…

Le journal de la biennale

Comme lors de la précédente édition, un journal est édité. Faisant à la fois office de cartographie des lieux et d’agenda des événements ainsi que de recueil de textes d’intention des curateurs ou d’entretiens avec des artistes, il est le guide de visite indispensable, distribué dans tout Paris.

Les expositions des galeries de Belleville à visiter pendant la biennale

Les galeries de Belleville constituent des étapes de visite importantes. Certains de leurs artistes se retrouvent naturellement associés dans les projets de la biennale comme Alexandre Périgot représenté par la galerie Suzanne Tarasieve, dans l’exposition au Pavillon Carré de Baudouin, Jonathan Binet de la galerie Gaudel de Stampa et Élodie Seguin de la galerie Jocelyn Wolff dans Street Painting 2, Charlotte Moth, représentée par la galerie Marcelle Alix dans le projet de Caroline Hancock, ou encore Nicolas Milhé de la galerie Samy Abraham qui présente une sculpture dans l’espace public.

Biennale de Belleville / 2ème édition

Du 15 septembre au 20 octobre 2012

(Entrée libre dans tous les lieux)

Vernissage le samedi 15 septembre au Pavillon Carré de Baudouin.

Visite de presse le jeudi 13 septembre à 14h (parcours).

La Biennale de Belleville est organisée par l’association Place2B présidée par Gilles Drouault.

Commissaire général

Patrice Joly

Commissaires associés

Aude Launay, Claire Moulène

Commissaires invités

Anne Langlois et Patrice Goasduff / 40mcube, Rennes

Gilles Baume, Christian Bernard et Jean-Max Colard, Caroline Hancock

Pavillon Carré de Baudouin

119-121 rue de Ménilmontant – 75020 Paris (métro Gambetta)

Tél. : 01 58 53 55 40

See on www.labiennaledebelleville.fr

À propos de Tarek Ben Yakhlef

Scénariste, peintre, photographe, rédacteur en chef de Paris Tonkar magazine et auteur du livre Paris Tonkar, Tarek est un artiste polymorphe. Il découvre le mouvement graffiti dès 1985 auquel il participe activement, mais l'appareil photo prend vite la place des bombes aérosol le transformant en témoin privilégié de cette époque . Il est d'ailleurs l'auteur à 19 ans seulement d'un livre sur le graffiti français qui encore aujourd'hui est la référence dans le genre. Si au fil des ans il a développé son art sur d'autres supports notamment la bande dessinée où il rencontre un franc succès, les bombes aérosol ne sont jamais très loin. Ces dernières lui permettent encore aujourd'hui de donner vie sur les murs des villes à tout son univers fantastique et coloré. Il a écrit près de soixante-dix livres dont certains sont devenus des ouvrages incontournables (Paris Tonkar, Sir Arthur Benton, La Guerre des Gaules…), des scénarios pour l’audiovisuel en Europe et aux Etats-Unis (documentaire et fiction) et expose ses peintures dans le monde entier (Paris, Lyon, Montréal, New York, Zürich, Genève, Hambourg, Athènes, Budapest, Sao Paulo, Kribi, Dakar, Marrakech…)

Discussion

Pas encore de commentaire.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Boutique

Interviews

Téléchargement

%d blogueurs aiment cette page :